Nous allons dans ce billet traiter de l’objectif global d’une organisation. Débutons par imaginer une situation. Supposons que vous venez de créer votre organisation. Et chanceux comme vous êtes, le lieu où vous vous installez, près du grand carrefour de Koumassi, est beaucoup fréquenté par le public que vous ciblez. Et vous n’avez qu’à ouvrir vos volets pour que le monde y afflue.
Figurons-nous maintenant que le maire Bacongo, dans le cadre de l’embellissement de la commune de Koumassi dont il est le premier magistrat, décide de raser l’espace sur lequel vous êtes installé(e).
Votre organisation disparaitra-t-elle définitivement ? Ou survivra-t-elle à cette tragique situation ?
Il y a fort à parier que dans la plupart des cas l’activité disparaisse. Ceci parce que nos micro-organisations sont si peu structurées. Il leur manque un objectif, une vision.
Pour celles qui résistent mieux à ce type de bourrasque, on observe que le promoteur a, dès le début, une claire idée, un objectif de là où il veut mener son projet.
Comment se définit l’objectif d’une organisation
La vision de l’entrepreneur est en réalité la mission de l’organisation. Elle s’incarne généralement dans son slogan. Par exemple, la mission de Google est d’organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous. Chez Coca Cola, c’est rafraîchir les gens partout dans le monde.
Il y a fondamentalement deux types de vision pour une organisation. Soit le promoteur se donne pour vocation unique de « faire de l’argent ». Dans ce cas, il ne se soucie que de faire le maximum de profit. Ce type de vision est de plus en plus décrié. Soit il recherche que son action ait un impact sociétal. Par exemple, il voudra à terme que l’internet soit accessible à tous, peu importe le type de téléphone qu’on utilise (iphone ou adjomolo). De fait, il gagnera de l’argent s’il a du talent, qu’il réinvestira afin d’étendre ses capacités pour atteindre cet objectif ultime.
Déterminer l’objectif clairement est fondamental
Il est donc souhaitable de déterminer par avance la mission de l’organisation, sa vision sur le temps long.
Lorsque la vision est clairement déterminée, elle se structure allègrement en plusieurs objectifs stratégiques et opérationnels. C’est pourquoi cette mission ne doit pas être irréaliste. Elle doit viser un objectif SMART (Spécifique, Mesurable, Actionnable, Réaliste et Temporel).
Si dans l’un comme dans l’autre cas de figure, on utilise globalement les mêmes instruments de communication. Il est cependant clair que leur exploitation diffèrera.
Représentons-nous ceci : dans le cas du promoteur qui voudrait faire un maximum de profit, on lui proposera notamment l’utilisation d’une solution d’emailing dans le processus d’acquisition et de fidélisation de ses clients.
Alors que dans le second cas où l’organisation vise un impact sociétal réel, la solution d’emailing aura un contenu informatif, pédagogique. Ici, le promoteur recherchera la consolidation de l’image de marque de l’organisation. Ce sera donc une opération qui vise la notoriété.
Conclusion
Ainsi, la vision du promoteur d’un projet est essentielle. D’elle découlent toutes les stratégies que l’on peut explorer pour développer l’activité.
Ce qu’il faut en définitive rechercher à déterminer avant tout et se le rappeler aussi régulièrement que possible (du genre chaque matin), c’est la vision qui a mené à la création de l’organisation : que voulons-nous atteindre fondamentalement ?
Peu importe qu’un démolisseur a fait tomber les murs qui abritaient l’activité, votre projet est votre esprit. Il est indéboulonnable lorsqu’il est clair dans votre tête. Le promoteur sinistré de Koumassi pourra très bien refaire vivre son organisation dans un nouvel emplacement pour autant que son projet ait eu un objectif SMART.
De ce qui précède, il faut rappeler que la détermination de l’objectif s’inscrit dans le plan marketing de l’organisation.
